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Le Guide Ultime des meilleur filament 3D  pour l’Impression 3D

Dernière mise à jour : 4 sept.

meilleur filament 3D 
LV3D

Le PLA : Simplicité et Écologie au Service de la Créativité meilleur filament 3D

meilleur filament 3D  Le PLA, ou acide polylactique, est probablement le filament le plus répandu dans le monde de l’impression 3D personnelle. Son succès repose sur plusieurs facteurs : il est facile à imprimer, peu coûteux, largement disponible, et surtout, issu de ressources renouvelables. Le PLA est dérivé de matières végétales, ce qui en fait un choix intéressant du point de vue écologique.

Il est très apprécié pour son excellente précision dimensionnelle, sa faible propension à la déformation (warping) et sa compatibilité avec quasiment toutes les imprimantes 3D, même les modèles sans plateau chauffant. Le PLA se distingue également par sa capacité à produire des impressions nettes avec un niveau de détail élevé. Il existe sous d’innombrables variantes de couleurs et de textures : effets marbrés, nacrés, translucides, boisés, phosphorescents, etc.

Toutefois, le PLA n’est pas un matériau adapté aux usages techniques ou aux environnements contraignants. Sa résistance à la chaleur est faible – il commence à se ramollir dès 55 à 60 °C – et sa solidité mécanique reste limitée. Les pièces imprimées en PLA sont susceptibles de casser sous un choc ou une pression soutenue. Cela en fait un excellent choix pour les prototypes visuels, les objets décoratifs, les maquettes, les accessoires de cosplay, ou encore les jouets simples, mais un choix peu judicieux pour des pièces fonctionnelles soumises à des contraintes.

Le PETG : L’Équilibre entre Facilité et Robustesse

Le PETG est une version modifiée du PET, plastique bien connu dans la fabrication des bouteilles d’eau. L’ajout de glycol (le « G » dans PETG) permet d’améliorer la clarté du matériau et de réduire sa fragilité. Ce filament est devenu extrêmement populaire en raison de sa polyvalence. Il allie la facilité d’impression du PLA à une résistance supérieure à la chaleur, aux produits chimiques, et aux sollicitations mécaniques.

Le PETG imprime à des températures intermédiaires (généralement entre 220 et 250 °C), nécessite un plateau chauffant (environ 70-80 °C), mais reste globalement plus tolérant que l’ABS. Il est également moins sujet aux fissures ou au warping. Le principal défi avec le PETG concerne le stringing, un phénomène de petits filaments ou « poils » laissés entre deux parties d’une pièce, ce qui peut nécessiter des réglages fins du rétracteur et des tests répétés.

Très robuste, légèrement flexible, et quasi incassable dans les utilisations classiques, le PETG est idéal pour des pièces de rechange, des objets du quotidien, des composants techniques soumis à une certaine pression, ou encore pour des pièces destinées à l’extérieur, car il résiste mieux aux UV que le PLA. C’est un matériau de référence pour ceux qui souhaitent aller au-delà du PLA sans s’attaquer aux contraintes complexes de l’ABS.

L’ABS : Le Plastique des Professionnels, Résistant mais Contraignant

L’ABS, ou acrylonitrile butadiène styrène, est un matériau plastique de très haute performance utilisé depuis des décennies dans l’industrie. On le retrouve dans les coques d’équipements électroniques, les pièces automobiles, les jouets de grande marque, ou encore les appareils électroménagers. Sa grande force réside dans sa robustesse mécanique, sa résistance aux impacts, et sa tenue en température (souvent supérieure à 100 °C). Ces qualités en font un choix de prédilection pour les objets fonctionnels, les prototypes techniques et les pièces mécaniques soumises à de fortes contraintes.

Cependant, l’ABS est loin d’être le filament le plus simple à utiliser. Il dégage des vapeurs lors de l’impression qui peuvent être désagréables, voire nocives dans un espace mal ventilé. Il est aussi très sensible aux variations de température ambiante, ce qui provoque souvent du warping ou des fissures internes si l’impression n’est pas réalisée dans une enceinte fermée ou thermiquement stable. Il est également difficile d’assurer une bonne adhérence au plateau sans l’utilisation de produits d’accroche spécifiques (spray adhésif, colle, film PEI, etc.).

Malgré ces obstacles, l’ABS reste l’un des meilleurs choix pour des pièces durables, résistantes et capables d’encaisser des efforts mécaniques soutenus. Il est aussi particulièrement adapté au post-traitement : il peut être poncé, collé, ou même lissé à la vapeur d’acétone pour obtenir une finition brillante et homogène.

Le TPU : Un Monde de Flexibilité et d’Applications Innovantes

Le TPU, ou polyuréthane thermoplastique, appartient à la famille des filaments flexibles. Il offre une élasticité remarquable tout en conservant une très bonne résistance à l’usure, aux produits chimiques, et aux chocs. Contrairement aux filaments rigides, le TPU permet la création d’objets capables de plier, d’absorber des vibrations, et de s’adapter à des formes complexes.

L’impression avec du TPU demande une maîtrise technique plus avancée. Sa nature souple peut provoquer des bourrages dans les extrudeurs classiques, en particulier ceux avec système Bowden. Les meilleures performances sont obtenues avec une extrusion directe, une vitesse d’impression lente et une température bien contrôlée. L’adhérence au plateau est généralement bonne, mais le moindre défaut de réglage peut se traduire par des imprécisions dimensionnelles.

Le TPU est particulièrement utilisé pour la fabrication de coques de téléphones, de joints, de semelles, de roulements amortissants, de courroies, et de pièces mécaniques nécessitant une grande tolérance aux déformations. Dans l’industrie, il sert également pour des applications où une flexibilité partielle et une haute résistance à l’usure sont nécessaires.

Le Nylon : Puissance, Résilience et Performances Extrêmes

Le Nylon est l’un des matériaux les plus résistants disponibles en impression 3D FDM. Il offre un équilibre remarquable entre solidité, résistance à l’abrasion, flexibilité modérée et stabilité chimique. Ce matériau est idéal pour des applications intensives où d’autres filaments échouent. C’est un plastique utilisé dans l’ingénierie, les sports mécaniques, l’outillage industriel et l’aéronautique.

Cependant, le Nylon est exigeant. Il est très hygroscopique, c’est-à-dire qu’il absorbe rapidement l’humidité de l’air. Un filament nylon mal stocké imprime mal, claque dans l’extrudeur, et produit des pièces fragiles et bullées. Il est impératif de le sécher avant usage, souvent dans un four ou une boîte à filament spécialisée. Il nécessite aussi une température d’extrusion élevée (généralement autour de 250 °C) et un plateau chauffant fiable.

En contrepartie, il offre une durabilité exceptionnelle. Le Nylon est le choix privilégié pour les charnières, les engrenages, les pièces articulées, les outils de production et toutes les pièces soumises à des contraintes mécaniques prolongées. Il est également résistant aux huiles, aux solvants et aux produits chimiques, ce qui en fait un allié précieux dans les environnements industriels difficiles.

Les Filaments Composites et Spéciaux : Pour les Projets Uniques

Au-delà des filaments traditionnels, l’univers de l’impression 3D s’est enrichi de matériaux dits « composites » ou « techniques », intégrant des fibres ou des charges pour modifier leurs propriétés. Ces filaments incluent des mélanges de PLA, PETG ou Nylon avec des fibres de carbone, de verre ou de kevlar, offrant ainsi une rigidité renforcée sans sacrifier la légèreté. Ces matériaux sont plébiscités dans l’automobile, la robotique ou encore l’aéronautique.

D'autres filaments sont chargés en poudres de bois, de métal ou de céramique. Ceux contenant du bois permettent d’imiter le grain et l’odeur du bois véritable, idéaux pour les objets de décoration ou d’ameublement. Ceux contenant du métal peuvent être polis après impression, donnant un rendu visuel proche du bronze ou du cuivre massif. Ces filaments sont souvent fragiles, abrasifs, et nécessitent des buses renforcées pour éviter l’usure prématurée.

Enfin, les filaments solubles tels que le PVA ou le HIPS jouent un rôle crucial dans l’impression de pièces complexes avec des supports internes. Une fois l’impression terminée, ces supports se dissolvent dans l’eau ou dans un solvant spécifique, permettant d’obtenir des géométries impossibles avec un seul matériau.

L’impression 3D a bouleversé notre rapport à la fabrication. D’un simple fichier numérique peut naître un objet physique, tangible, fonctionnel. Cette technologie repose sur trois piliers : l’imprimante elle-même, le fichier modélisé, et surtout le matériau utilisé pour imprimer — le filament.

Le filament est l’élément fondamental de l’impression 3D FDM. Il existe aujourd’hui une vaste gamme de matériaux, chacun avec ses propriétés spécifiques : certains sont faciles à imprimer, d’autres résistants, flexibles, translucides, biodégradables ou même conducteurs. Connaître ces matériaux permet de tirer le meilleur de son imprimante, tout en adaptant le choix au projet envisagé.

Cet article explore en profondeur les types de filaments disponibles, leur usage, les paramètres à maîtriser, et les tendances à venir.

1. Le rôle central du filament dans l’impression 3D

Dans le processus FDM, le filament est chauffé, fondu, puis déposé couche après couche pour construire un objet. Mais ce processus simple en apparence varie selon la nature du filament. Chaque matériau réagit différemment à la chaleur, au refroidissement, à l’humidité, à la vitesse d’impression.

Ainsi, un bon choix de filament garantit non seulement une impression réussie, mais aussi un objet durable, adapté à sa fonction. Un même modèle 3D imprimé avec du PLA ou du nylon n’aura ni la même finition, ni la même résistance, ni la même souplesse.

2. Les filaments les plus utilisés

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PLA (Acide Polylactique)

  • Caractéristiques : biodégradable, facile à imprimer, peu odorant.

  • Avantages : idéal pour les débutants, bon rendu visuel, nombreuses couleurs.

  • Limites : peu résistant à la chaleur et aux contraintes mécaniques.

  • Utilisations : maquettes, figurines, objets décoratifs.

ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène)

  • Caractéristiques : plastique technique, utilisé dans l’industrie.

  • Avantages : solide, résistant aux chocs et à la chaleur.

  • Limites : émet des vapeurs, nécessite un caisson fermé.

  • Utilisations : boîtiers électroniques, jouets, pièces mécaniques.

PETG (Polyéthylène Téréphtalate Glycolisé)

  • Caractéristiques : solide, légèrement flexible, transparent selon la version.

  • Avantages : bon compromis entre PLA et ABS, résistant à l’eau et à l’humidité.

  • Limites : tendance au stringing, nécessite des réglages fins.

  • Utilisations : pièces fonctionnelles, contenants, éléments soumis à l’humidité.

3. Les filaments techniques pour usages spécifiques

TPU (Polyuréthane thermoplastique)

  • Caractéristiques : filament souple et élastique.

  • Avantages : grande flexibilité, bonne résistance aux chocs.

  • Limites : impression lente, extrusion plus difficile.

  • Utilisations : coques, joints, pièces amortissantes.

Nylon (Polyamide)

  • Caractéristiques : plastique technique résistant.

  • Avantages : solide, durable, résistant à l’abrasion.

  • Limites : absorbe facilement l’humidité, impression complexe.

  • Utilisations : engrenages, charnières, pièces mobiles.

ASA (Alternative à l’ABS)

  • Caractéristiques : proche de l’ABS mais résistant aux UV.

  • Avantages : stable en extérieur, durable.

  • Limites : sensible au warping, requiert un environnement fermé.

  • Utilisations : pièces extérieures, signalétique, carrosseries.

4. Les filaments composites et créatifs

PLA bois, métal, marbre

  • Caractéristiques : mélanges de PLA avec particules naturelles ou minérales.

  • Avantages : rendu esthétique, aspect noble, textures originales.

  • Limites : abrasifs, usent les buses classiques, impression plus lente.

  • Utilisations : design, décoration, artisanat.

PLA phosphorescent, thermochrome, changeant à la lumière

  • Caractéristiques : effets visuels uniques.

  • Avantages : impression standard, résultats originaux.

  • Limites : fragilité, coût plus élevé.

  • Utilisations : objets artistiques, gadgets, enseignes lumineuses.

5. Conseils d’impression selon le filament

Chaque filament requiert des réglages spécifiques, qu’il faut maîtriser pour éviter les erreurs d’impression comme le décollement, les fissures ou la sous-extrusion.

Paramètres à surveiller :

  • Température de la buse : elle doit correspondre à la plage recommandée pour le filament.

  • Température du plateau : utile pour assurer l’adhérence, surtout pour l’ABS, PETG et Nylon.

  • Refroidissement : fort pour le PLA, modéré voire désactivé pour l’ABS ou le Nylon.

  • Vitesse d’impression : plus lente pour les matériaux complexes ou flexibles.

  • Type de buse : acier trempé pour les filaments abrasifs (composites).

6. Conservation et entretien du filament

Un filament mal stocké perd rapidement en qualité :

  • Humidité : la plupart des filaments absorbent l’eau de l’air, ce qui provoque des bulles ou des surfaces rugueuses à l’impression.

  • Stockage conseillé :

    • sacs étanches avec déshydratants,

    • boîtes sèches ou armoires climatisées,

    • séchage avant impression pour certains matériaux sensibles (nylon, PETG, TPU).

7. Le futur des filaments 3D

meilleur filament 3D 

L’univers des filaments évolue rapidement :

  • Filaments intelligents : conducteurs, changeant de couleur, réagissant à la chaleur ou à l’électricité.

  • Matériaux écologiques : PLA biosourcés, plastiques recyclés, matériaux compostables.

  • Filaments techniques avancés : PEEK, PEI, matériaux certifiés pour l’aviation, la médecine ou l’alimentaire.

  • Impression multi-matériaux : systèmes avec plusieurs extrudeurs pour combiner souplesse, dureté et solubilité dans une seule pièce.

Ces innovations ouvrent la voie à des applications industrielles, médicales et artistiques de plus en plus ambitieuses.

L’impression 3D est aujourd’hui une révolution silencieuse qui touche autant les amateurs de bricolage que les ingénieurs et designers professionnels. Cette technologie de fabrication additive permet de transformer un modèle numérique en objet physique, et sa puissance réside dans sa souplesse d’usage, son accessibilité, et sa capacité à produire en petite série, à moindre coût.

Mais l’un des aspects les plus cruciaux, souvent négligé par les débutants, est le choix du filament. Il ne s’agit pas seulement de “fil plastique” : chaque type de filament possède ses propriétés mécaniques, thermiques, chimiques, esthétiques et techniques. Cette diversité est à la fois une force et un défi.

Dans cet article, nous vous proposons une exploration approfondie de l’univers des filaments FDM, afin de mieux comprendre leurs spécificités, leurs usages et les précautions à prendre pour chaque type de matériau.

1. Pourquoi le filament est-il si important ?

Le filament constitue la matière première de l’impression 3D FDM. Il est fondu dans la buse de l’imprimante, puis déposé couche par couche pour former un objet. La réussite d’une impression ne dépend pas seulement du fichier ou de l’imprimante utilisée, mais également — et souvent de manière décisive — du type de filament choisi.

Le filament influence :

  • la qualité de surface de l’objet imprimé ;

  • la résistance à la traction, aux chocs ou à la chaleur ;

  • la facilité d’impression (warping, adhésion, stringing) ;

  • l’apparence visuelle (mat, brillant, texturé) ;

  • les propriétés post-impression (ponçage, peinture, collage).

2. Les filaments les plus courants et leurs usages

PLA : Le classique polyvalent

Le PLA est le plus utilisé. Il est biodégradable, fabriqué à partir de ressources naturelles (comme l’amidon de maïs), et particulièrement simple à imprimer.

  • Impression facile, même sans plateau chauffant.

  • Faible tendance au retrait ou au warping.

  • Rendu net, bonne finition visuelle.

  • Limite : peu résistant à la chaleur (déformation dès 55 °C).

Idéal pour les prototypes visuels, objets décoratifs, figurines, accessoires légers.

ABS : Le solide exigeant

Plus robuste que le PLA, l’ABS est utilisé dans l’industrie, notamment pour les pièces mécaniques et les objets soumis à l’usure.

  • Résistance aux chocs et aux températures plus élevées.

  • Permet des post-traitements (ponçage, peinture, lissage à l’acétone).

  • Inconvénients : odeur forte, tendance au warping, nécessite un caisson fermé.

Convient pour des pièces fonctionnelles, carters, prototypes mécaniques, jouets techniques.

PETG : Le compromis équilibré

Le PETG offre un bon mélange entre facilité d’impression et résistance mécanique.

  • Moins fragile que le PLA, plus facile à imprimer que l’ABS.

  • Résistant à l’humidité et aux produits chimiques.

  • Tendance à produire des fils fins (stringing) si les réglages sont mal optimisés.

Utilisé pour des contenants, supports, objets extérieurs et pièces techniques soumises à l’humidité.

3. Les filaments techniques pour usages avancés

TPU (flexible)

Le TPU est un filament souple qui revient en forme après compression. Il est très utilisé dans les objets nécessitant une élasticité contrôlée.

  • Parfait pour les coques, joints, semelles, protections.

  • Nécessite une imprimante bien calibrée, de préférence avec extrudeur direct.

  • Ne supporte pas des vitesses d’impression élevées.

Nylon (polyamide)

Le nylon est un matériau robuste, résistant à la friction, aux chocs, à la chaleur.

  • Parfait pour les pièces mécaniques, charnières, engrenages.

  • Très hygroscopique : doit être conservé au sec.

  • Difficulté d’impression : warping, adhérence faible sans plateau spécifique.

ASA : L’ABS des extérieurs

Alternative à l’ABS, l’ASA est spécialement conçu pour résister aux rayons UV et aux conditions climatiques.

  • Idéal pour la signalisation, les pièces exposées à l’extérieur, les drones.

  • Même complexité d’impression que l’ABS, mais meilleure tenue dans le temps.

4. Les filaments esthétiques et composites

Filaments texturés (bois, métal, pierre)

Ces matériaux sont composés de PLA enrichi de poudres ou fibres naturelles ou minérales.

  • Apportent un effet visuel unique (aspect bois, bronze, marbre…).

  • Impressions plus lentes, plus abrasives : exigent une buse renforcée.

Filaments spéciaux (phosphorescents, conducteurs, thermochromes)

Utilisés pour des projets éducatifs, artistiques, expérimentaux.

  • Peuvent changer de couleur selon la température ou la lumière.

  • Peuvent conduire l’électricité (pour circuits simples).

  • Moins performants mécaniquement, plus chers.

5. Réglages à adapter pour chaque filament

Chaque matériau nécessite des paramètres d’impression spécifiques. Voici quelques principes généraux :

  • PLA : 190–220 °C (buse), plateau à 50–60 °C, ventilation maximale.

  • ABS : 230–250 °C, plateau à 90–110 °C, ventilation minimale.

  • PETG : 220–250 °C, plateau à 70–80 °C, ventilation partielle.

  • TPU : 210–230 °C, impression lente (20–30 mm/s).

  • Nylon : 240–260 °C, plateau à 70–100 °C, pas de ventilation.

Toujours consulter les recommandations du fabricant, car les formulations varient.

6. Conservation des bobines : un impératif souvent ignoré

Le filament est sensible à l’humidité. Il peut absorber de l’eau en quelques heures ou jours, surtout dans les environnements humides. Cela entraîne des bulles à l’extrusion, une mauvaise cohésion des couches, et des surfaces granuleuses.

Conseils de stockage :

  • Utilisez des sacs hermétiques avec des sachets déshydratants.

  • Évitez l’exposition à la lumière directe ou à la chaleur.

  • Séchez les filaments sensibles (comme le nylon ou le PETG) avant usage avec un four à basse température ou un déshumidificateur.

7. Évolutions à venir et innovations

Le monde des filaments ne cesse d’évoluer. Parmi les tendances majeures :

  • Filaments écologiques : PLA recyclé, matériaux compostables, bio-sourcés.

  • Filaments intelligents : changeant de couleur, conducteurs, réactifs à l’environnement.

  • Matériaux ultra-techniques : PEEK, PEI, ULTEM pour l’aéronautique et la médecine.

  • Multi-matériaux et supports solubles : impressions complexes en une seule opération.

La technologie avance vers plus de fonctionnalité, durabilité et spécialisation.

Le filament n’est pas un simple consommable : c’est le cœur de l’impression 3D. Son choix impacte tout : la facilité d’impression, l’apparence de l’objet final, sa solidité, sa résistance à l’environnement. Chaque matériau raconte une histoire différente, propose une solution différente.

Apprendre à connaître les filaments, c’est développer une intuition technique. C’est aussi découvrir les limites et les potentiels de votre imprimante. Et c’est surtout, à chaque impression, faire un pas de plus vers une fabrication libre, maîtrisée, et adaptée à vos besoins.

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L’impression 3D a changé la façon dont les objets sont conçus, fabriqués et personnalisés. Ce qui autrefois exigeait des outils industriels complexes peut désormais être réalisé à domicile ou en atelier, avec une imprimante 3D de bureau et le bon matériau. Cependant, cette apparente simplicité repose sur une variable fondamentale : le filament.

Dans les imprimantes FDM, le filament est la matière première. Il est extrudé à chaud, couche après couche, pour former l’objet final. Mais tous les filaments ne se valent pas. Entre facilité d’utilisation, résistance, esthétique, coût et conditions d’utilisation, le choix du bon filament est un facteur déterminant dans la réussite d’un projet.

Ce guide complet vous invite à découvrir les différents types de filaments, leurs usages, leurs particularités techniques, ainsi que les pratiques de stockage et les évolutions à venir.

1. Le filament : matière vivante de l’impression 3D

Un filament n’est pas simplement un “fil de plastique”. Il s’agit d’un polymère complexe, souvent modifié par des additifs, des pigments ou des charges (minérales, métalliques, organiques). Ce matériau doit fondre de manière contrôlée, s’écouler de manière homogène, se solidifier rapidement, et surtout adhérer correctement à la couche précédente.

Le filament influence :

  • La qualité visuelle de la pièce (lignes visibles, finition lisse ou rugueuse)

  • La précision des détails

  • La solidité et la flexibilité

  • La résistance à la chaleur, à l’eau, à l’usure

  • Le comportement en post-traitement (ponçage, peinture, assemblage)

2. Les matériaux de base : piliers de l’impression FDM

PLA : Simplicité et accessibilité

Le PLA est le filament le plus populaire, notamment chez les débutants. Il est issu de ressources renouvelables (amidon, sucre), et se dégrade naturellement dans certaines conditions industrielles.

  • Facile à imprimer : pas de plateau chauffant obligatoire

  • Faible warping : très bonne adhérence au plateau

  • Bonne finition visuelle, idéale pour les objets de présentation

  • Limité en résistance mécanique et thermique

Il est parfait pour les figurines, les objets décoratifs, les prototypes non fonctionnels.

ABS : Technique et robuste

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L’ABS est un plastique couramment utilisé dans l’industrie (automobile, électroménager, jouets). Il est plus exigeant que le PLA, mais aussi plus résistant.

  • Résistant aux chocs et aux températures élevées

  • Peut être lissé à l’acétone pour un fini brillant

  • Difficile à imprimer sans caisson : warping fréquent, émission d’odeurs

L’ABS convient aux pièces techniques, boîtiers, pièces mécaniques non exposées à l’extérieur.

PETG : Le compromis entre PLA et ABS

Le PETG est une alternative moderne qui offre un bon équilibre entre robustesse, facilité d’utilisation et résistance aux éléments.

  • Résistant à l’humidité et aux produits chimiques

  • Translucide dans certaines variantes

  • Bonne flexibilité, moins cassant que le PLA

  • Peut créer des fils (stringing) sans réglages adaptés

C’est un excellent choix pour les contenants, les pièces extérieures ou les éléments fonctionnels.

3. Les matériaux spécifiques pour usages avancés

TPU et filaments flexibles

Le TPU est un élastomère thermoplastique, ce qui le rend flexible, résilient et adapté à des usages où la déformation est nécessaire.

  • Résistant à l’abrasion et à la torsion

  • Exige un débit contrôlé et une vitesse lente

  • Difficulté accrue sur les imprimantes à extrudeur Bowden

Parfait pour les étuis, semelles, protections, amortisseurs.

Nylon : Le champion technique

Le nylon est solide, souple, durable, résistant à l’usure et aux produits chimiques. Il est utilisé dans des applications industrielles et mécaniques.

  • Très solide, bonne adhérence inter-couches

  • Hygroscopique : doit être stocké dans un environnement sec

  • Impression complexe, nécessite température élevée et plateau chauffé

Adapté aux engrenages, charnières, fixations, outils personnalisés.

ASA : Résistance aux UV et à l’extérieur

L’ASA est un dérivé de l’ABS, conçu pour une meilleure stabilité en extérieur.

  • Résistant aux intempéries, aux UV et à la décoloration

  • Impression similaire à l’ABS

  • Idéal pour signalisation, capots, accessoires extérieurs

4. Les filaments créatifs et composites

PLA bois, métal, pierre

Ces filaments mélangent PLA avec des particules (bois, cuivre, bronze, calcaire), pour un effet visuel et tactile unique.

  • Esthétiquement très réussis

  • Abrasifs : nécessitent des buses renforcées

  • Impression plus lente, flux modéré

Utilisés pour la décoration, le design, l’artisanat.

Filaments phosphorescents, thermochromes, conducteurs

Des filaments spéciaux permettent des effets de lumière, de chaleur ou de conduction électrique.

  • Peu courants, plus chers

  • Moins performants mécaniquement

  • Recherchés pour l’éducation, l’expérimentation, les gadgets

5. Maîtriser l’impression selon le filament

Pour chaque filament, il faut adapter :

  • La température de buse (entre 180 et 260 °C selon le matériau)

  • La température du plateau (jusqu’à 110 °C)

  • La ventilation (utile pour le PLA, à éviter pour l’ABS)

  • La vitesse d’impression (plus lente pour TPU et composites)

  • L’adhérence au plateau : PEI, BuildTak, spray adhésif ou ruban selon les besoins

Un filament bien utilisé donne d’excellents résultats, mais un mauvais réglage peut ruiner une impression.

6. Stockage et entretien des filaments

Certains matériaux sont très sensibles à l’humidité de l’air. Une bobine mal conservée entraîne :

  • Des bulles à l’impression

  • Une mauvaise cohésion des couches

  • Des défauts visuels ou mécaniques

Bonnes pratiques :

  • Stocker les bobines dans des boîtes hermétiques avec dessiccants

  • Utiliser un déshumidificateur ou un four basse température pour sécher les filaments

  • Ne pas exposer les bobines à la lumière directe ou à la chaleur

7. Tendances et innovations dans les filaments

Le domaine des filaments 3D évolue constamment. Voici quelques tendances :

  • Matériaux durables : plastiques recyclés, PLA bio-sourcé, compostables

  • Filaments intelligents : changeant de couleur, conducteurs, intégrés à l’électronique imprimée

  • Matériaux hautes performances : PEEK, PEI, PC, pour l’aéronautique et le médical

  • Supports solubles : PVA ou HIPS pour l’impression multi-matériaux

Les industriels développent aussi des formulations spécifiques à certaines machines ou à certaines applications professionnelles.

L’impression 3D a franchi depuis plusieurs années le seuil des laboratoires pour devenir une technologie courante dans l’industrie, les ateliers, les écoles et même les foyers. Si la démocratisation des imprimantes FDM (Fused Deposition Modeling) est largement due à leur prix accessible et à leur facilité d’utilisation, un facteur reste déterminant dans la réussite d’un projet : le choix du filament.

Trop souvent relégué au rang de consommable, le filament est en réalité le vecteur de performance, de précision et de résistance de chaque impression. Son comportement varie selon sa composition chimique, ses propriétés thermiques, sa densité, son hygroscopicité, sa flexibilité ou encore sa réaction à l’environnement.

Dans ce dossier approfondi, nous allons explorer les principaux types de filaments, leurs usages respectifs, les contraintes d’impression qu’ils imposent, et les bonnes pratiques pour tirer le meilleur de chaque matériau.

1. Qu’est-ce qu’un filament 3D ?

Un filament est un fil polymère de 1,75 mm ou 2,85 mm de diamètre, enroulé en bobine, conçu pour fondre à haute température. Ce filament est chauffé, extrudé et déposé couche par couche pour former un objet solide selon le modèle numérique préalablement découpé en tranches (slicing).

Mais tous les filaments ne se valent pas. En fonction de leur base chimique, ils ont des propriétés radicalement différentes. La clé de l’impression 3D réside donc dans la bonne adéquation entre le matériau utilisé et les objectifs de l’impression.

2. Les filaments grand public : faciles, abordables, polyvalents

PLA : la référence des débutants et des créateurs

Le PLA est le filament le plus utilisé à travers le monde. Sa composition à base d'amidon de maïs ou de betterave le rend biodégradable dans certaines conditions. Il est apprécié pour sa facilité d’impression.

  • Température d'extrusion : entre 190 et 220 °C

  • Aucun besoin de plateau chauffant

  • Très faible déformation (warping)

  • Finition de surface excellente

  • Fragilité aux chocs et à la chaleur (ramollissement dès 55 °C)

Parfait pour : objets décoratifs, prototypes visuels, accessoires simples, objets d’exposition.

PETG : le compromis solide et durable

Le PETG est devenu un favori des imprimeurs amateurs et semi-professionnels. Il combine flexibilité, transparence, résistance chimique et facilité d'impression.

  • Température d’extrusion : 220 à 250 °C

  • Plateau chauffant à 70–90 °C recommandé

  • Résistance mécanique et chimique

  • Moins cassant que le PLA, plus facile que l’ABS

  • Peut produire du stringing sans réglages précis

Parfait pour : contenants, objets utilitaires, composants exposés à l’humidité, pièces semi-fonctionnelles.

ABS : le plastique de l’industrie

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Longtemps standard de l’impression 3D avant l’arrivée du PLA, l’ABS est un thermoplastique résistant, utilisé dans des applications techniques.

  • Température d’extrusion : 230–250 °C

  • Plateau chauffant obligatoire (90–110 °C)

  • Sensible au warping, nécessite un caisson fermé

  • Lissage possible à l’acétone

  • Odeur désagréable lors de l’impression

Parfait pour : pièces mécaniques, boîtiers, objets exposés à la chaleur.

3. Les filaments techniques pour usages exigeants

TPU / TPE : la flexibilité maîtrisée

Les filaments flexibles permettent de réaliser des pièces élastiques, amortissantes ou résistantes aux chocs.

  • Température : 210–240 °C

  • Nécessite une extrusion lente

  • Adhésion forte, difficile à manipuler sans extrudeur direct

  • Bonne résistance à l’abrasion

Parfait pour : coques de protection, joints, semelles, bracelets.

Nylon : solidité et endurance

Le nylon est l’un des matériaux les plus résistants utilisés en impression FDM. Il excelle par sa robustesse, sa souplesse et sa durabilité.

  • Température : 240–270 °C

  • Fortement hygroscopique (à conserver au sec)

  • Excellente résistance mécanique

  • Adhérence au plateau difficile sans surface adaptée

Parfait pour : charnières, pièces mécaniques, composants de machines.

Polycarbonate (PC) : la performance sous contraintes

Le PC est un matériau très solide, résistant à la chaleur, mais difficile à imprimer.

  • Température d'extrusion : 260–300 °C

  • Plateau très chaud (jusqu’à 110 °C)

  • Résistance à la traction et à la température

  • Nécessite un caisson fermé

Parfait pour : pièces structurelles, pièces techniques soumises à des charges ou températures extrêmes.

4. Les filaments artistiques et composites

Certains filaments sont enrichis de poudres ou de fibres afin de modifier l’aspect visuel ou tactile du rendu final :

  • PLA bois : contient de la fibre de bois, odeur naturelle, finition chaude

  • PLA métal : bronze, cuivre, fer pour un aspect patiné après polissage

  • PLA marbre ou pierre : effet minéral unique

  • Filaments phosphorescents : brillent dans le noir

  • Filaments thermochromes : changent de couleur avec la température

Ces filaments demandent souvent un débit réduit et l’usage de buses résistantes à l’abrasion.

5. Paramétrage et bonnes pratiques

Pour chaque type de filament, un profil d’impression adapté est essentiel. Les principaux paramètres à ajuster sont :

  • Température de la buse et du lit

  • Vitesse d’impression

  • Ventilation (active pour PLA, désactivée pour ABS)

  • Type de surface (PEI, verre, BuildTak)

  • Rétraction (essentielle pour éviter le stringing)

Il est recommandé de faire des tests (tour de température, tour de calibration) avec chaque nouveau filament, même de même type mais de marque différente.

6. Conservation et entretien des filaments

L’humidité est l’ennemi invisible du filament. De nombreux matériaux, en particulier le nylon, le PETG ou le TPU, absorbent rapidement l’eau contenue dans l’air.

Précautions :

  • Stocker les bobines dans des sacs hermétiques avec des sachets dessiccants

  • Utiliser des boîtes de stockage déshumidifiées

  • Sécher les filaments sensibles avant utilisation (four à 50–60 °C pendant 4 à 6 h)

Un filament humide provoque des bulles à l’extrusion, une mauvaise qualité de surface et une adhérence réduite.

7. Innovations et perspectives

Le marché des filaments évolue rapidement. Les fabricants rivalisent de créativité pour proposer des matériaux :

  • Recyclés ou biosourcés, dans une logique de durabilité

  • Fonctionnels, comme les filaments conducteurs, ignifugés, antimicrobiens

  • Ultra techniques, tels que le PEEK, PEI, ULTEM destinés à l’aéronautique ou au médical

  • Multimatières, pour des impressions avec supports solubles ou zones à propriétés distinctes

Demain, le filament ne sera plus un simple plastique, mais un véritable matériau intelligent intégré dans des objets connectés, réparables, durables et parfois même auto-adaptatifs.

Depuis son apparition, l’impression 3D a révolutionné la conception et la fabrication d’objets dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la médecine, l’éducation ou le loisir. Parmi les nombreuses technologies existantes, l’impression FDM (Fused Deposition Modeling) est sans doute la plus accessible et la plus répandue. Pourtant, derrière la simplicité apparente d’une imprimante 3D se cache un élément fondamental qui conditionne la qualité, la durabilité et la fonctionnalité des objets créés : le filament.

Le filament est le matériau thermoplastique qui, fondu et déposé couche par couche, constitue l’objet final. Il existe une multitude de filaments, chacun avec ses caractéristiques propres, ses avantages et ses inconvénients. Choisir le bon filament est donc un enjeu majeur, surtout quand les besoins deviennent spécifiques, que ce soit pour obtenir une résistance mécanique, une finition esthétique, une flexibilité ou une résistance thermique.

Cet article propose une exploration approfondie des différents types de filaments disponibles sur le marché, leurs propriétés, leurs applications et les conseils indispensables pour tirer pleinement parti de votre imprimante 3D.

1. Les caractéristiques fondamentales d’un filament

Avant de choisir un filament, il est important de comprendre quels paramètres influencent son comportement et son adéquation avec votre projet. Les propriétés principales sont :

  • Température de fusion : le filament doit fondre correctement dans la buse de l’imprimante, généralement entre 180 et 300°C selon le matériau.

  • Rigidité et élasticité : certains filaments sont très rigides et cassants, d’autres très flexibles.

  • Adhérence inter-couche : la capacité du filament à bien fusionner les couches entre elles pour garantir une pièce solide.

  • Sensibilité à la température : certains matériaux résistent à la chaleur, d’autres se déforment rapidement.

  • Résistance chimique et à l’humidité : qui influencent la durabilité et la facilité de stockage.

  • Aspect esthétique : transparence, couleur, texture, finition.

  • Toxicité et émissions : certains filaments dégagent des vapeurs toxiques ou désagréables.

Chaque projet nécessite une pondération de ces critères pour choisir le matériau le plus adapté.

2. Les filaments standards : un panorama détaillé

PLA (acide polylactique)

Le PLA est le filament le plus populaire pour les imprimantes grand public. Il est fabriqué à partir de ressources naturelles renouvelables (amidon de maïs, canne à sucre) et est biodégradable dans des conditions industrielles. Sa facilité d’impression, son faible retrait et son odeur agréable en font un excellent choix pour les débutants.

  • Avantages : faible température d’impression (190-220°C), pas ou peu de warping, bonne rigidité, finition lisse.

  • Inconvénients : faible résistance à la chaleur (ramollit vers 55-60°C), fragile sous contraintes mécaniques, sensibilité à l’humidité.

  • Utilisations : prototypes visuels, objets décoratifs, maquettes, pièces non fonctionnelles.

ABS (acrylonitrile butadiène styrène)

L’ABS est un matériau plus technique, utilisé industriellement. Il est solide, résistant aux chocs et à la chaleur (jusqu’à 90-100°C), mais demande un plateau chauffant et un environnement fermé pour éviter le warping et la déformation.

  • Avantages : robustesse, possibilité de post-traitements (lissage à l’acétone), résistance thermique.

  • Inconvénients : odeur forte lors de l’impression, warping important, exigences plus complexes.

  • Utilisations : pièces fonctionnelles, prototypes mécaniques, boîtiers.

PETG (glycol modifié)

Le PETG combine les avantages du PLA et de l’ABS : facile à imprimer, bonne résistance mécanique et chimique, légèrement flexible, résistant à l’humidité.

  • Avantages : bonne résistance, peu de déformation, surface brillante, transparent possible.

  • Inconvénients : tendance au stringing (fils indésirables), moins rigide que le PLA.

  • Utilisations : pièces fonctionnelles exposées à l’humidité, objets solides, pièces semi-flexibles.

3. Les filaments techniques et spécialisés

TPU (polyuréthane thermoplastique)

Ce filament flexible est prisé pour la fabrication de pièces souples, résistantes à l’abrasion.

  • Avantages : grande élasticité, bonne adhérence entre couches, résistance aux chocs.

  • Inconvénients : impression lente, peut nécessiter extrudeur direct, risque de bourrage.

  • Applications : coques, joints, semelles, pièces amortissantes.

Nylon

Le nylon est réputé pour sa robustesse et sa durabilité. Très utilisé dans l’industrie, il est cependant difficile à imprimer.

  • Avantages : haute résistance mécanique et chimique, souplesse, résistance à l’usure.

  • Inconvénients : très hygroscopique, nécessite un séchage, adhérence délicate.

  • Applications : pièces mécaniques, engrenages, pièces soumises à friction.

Polycarbonate (PC)

Le PC est un matériau haut de gamme pour des pièces techniques qui doivent supporter des contraintes mécaniques et thermiques élevées.

  • Avantages : résistance thermique jusqu’à 110°C, haute solidité.

  • Inconvénients : température d’impression très élevée, warping, nécessite caisson.

  • Applications : composants industriels, prototypes fonctionnels, pièces sous tension.

4. Les filaments composites et créatifs

L’industrie propose également des filaments enrichis par des additifs pour offrir des propriétés particulières.

  • Filaments bois : PLA mélangé à des fibres de bois, pour un rendu naturel et une odeur agréable.

  • Filaments métal : PLA ou autres polymères contenant des poudres métalliques, permettant un aspect patiné après polissage.

  • Filaments pierre/marbre : pour un effet visuel minéral et une texture particulière.

  • Filaments phosphorescents ou thermochromes : qui brillent dans le noir ou changent de couleur avec la température.

  • Filaments conducteurs : permettant l’impression d’objets électroniques.

Ces filaments nécessitent souvent des buses renforcées, car les particules abrasives peuvent user rapidement une buse classique.

5. Conseils pratiques pour une impression optimale

  • Toujours adapter la température de la buse et du plateau aux spécificités du filament.

  • Utiliser des surfaces d’impression compatibles : verre, PEI, BuildTak ou tapis spécifiques.

  • Réaliser des tests de calibration réguliers pour ajuster rétraction, vitesse, refroidissement.

  • Protéger les filaments sensibles à l’humidité avec des sachets déshydratants et stocker dans des boîtes hermétiques.

  • Sécher les filaments hygroscopiques avant utilisation pour éviter bulles et défauts.

  • Utiliser un caisson fermé pour les matériaux sujets au warping (ABS, PC).

6. Impact environnemental et développement durable

Si le PLA est souvent présenté comme une alternative écologique, la réalité est plus nuancée. Le PLA nécessite des conditions de compostage industrielles spécifiques pour se dégrader et ne doit pas être jeté dans la nature. D’autres matériaux comme l’ABS sont issus du pétrole, peu biodégradables, et peuvent dégager des composés nocifs à l’impression.

Face à cela, plusieurs initiatives voient le jour :

  • Filaments recyclés issus de déchets plastiques ou de chutes d’impression.

  • Filaments biosourcés et biodégradables améliorés.

  • Programmes de recyclage et de réutilisation des filaments.

  • Recherche sur les matériaux composites écologiques.

Le choix d’un filament responsable devient un critère clé dans une démarche éco-responsable.

Conclusion

La diversité des filaments disponibles aujourd’hui est un atout majeur pour l’impression 3D, permettant d’adapter la matière aux besoins techniques, esthétiques et fonctionnels de chaque projet. Cependant, cette diversité nécessite une connaissance approfondie des matériaux, de leurs spécificités, et des réglages nécessaires pour les exploiter au mieux.

Du PLA simple au polycarbonate ultra technique, en passant par les filaments flexibles ou composites, chaque filament offre un univers propre. Prendre le temps de bien choisir et maîtriser son filament, c’est garantir la réussite de ses impressions, la qualité des objets et l’optimisation de ses ressources.

L’impression 3D est un voyage passionnant dans le monde des matériaux ; mieux vous comprendrez votre filament, plus votre créativité pourra s’exprimer librement et efficacement.

Conclusion : Le Filament Parfait N’existe Pas, mais le Bon Choix Existe Toujours

Le monde de l’impression 3D repose autant sur la technologie de la machine que sur la maîtrise des matériaux. Chaque filament a ses spécificités, ses exigences et ses avantages. Le PLA est excellent pour apprendre, créer et expérimenter sans risque. Le PETG offre une alternative plus robuste et polyvalente. L’ABS s’impose comme une référence pour les usages techniques. Le TPU ouvre la voie à l’impression de pièces souples. Le Nylon repousse les limites en termes de résistance mécanique. Enfin, les filaments composites et spéciaux permettent d’atteindre des résultats professionnels et esthétiques inédits.

Le bon filament dépendra toujours du projet, de l’environnement d’usage, du niveau de compétence, et des contraintes techniques. Le véritable secret réside dans l’expérimentation, l’apprentissage progressif et la connaissance fine de son imprimante.

Souhaitez-vous une suite à cet article avec un guide pratique d’achat ou des conseils de stockage et d’entretien des filaments ?

Épilogue : Pour une impression 3D de haute qualité, misez sur un filament fiable, performant et compatible avec toutes les imprimantes FDM.

L’impression 3D s’est hissée au rang de technologie clé dans les domaines du prototypage, de la fabrication sur mesure, de la recherche, de l’éducation et du design. Elle offre une liberté de création inégalée, mais sa réussite ne dépend pas uniquement de votre imprimante 3D. Le choix du filament 3D est tout aussi stratégique. C’est le filament qui va conditionner la précision de vos impressions, leur durabilité, la qualité de surface et l’adhérence entre les couches.

Chaque type de filament a des propriétés spécifiques. Pour vous orienter, voici un tableau comparatif des principaux filaments compatibles avec les imprimantes FDM, chacun ayant ses atouts selon les usages :

Comparatif des filaments 3D

Type de filament

Facilité d'impression

Résistance mécanique

Résistance aux UV

Utilisation extérieure

Compatibilité avec imprimantes 3D FDM

PLA

Très facile

Moyenne

Faible

Non recommandée

Excellente

PETG

Facile

Élevée

Moyenne

Possible

Excellente

ASA

Moyenne

Élevée

Excellente

Idéale

Bonne

ABS

Moyenne à difficile

Très élevée

Faible

Peu recommandée

Bonne

Le PLA est parfait pour les impressions simples et décoratives. Le PETG combine robustesse et facilité d’utilisation. L’ASA s’impose pour les pièces exposées aux intempéries grâce à sa résistance aux UV. L’ABS est incontournable pour les composants industriels soumis à des contraintes mécaniques et thermiques.

Mais attention : un filament de mauvaise qualité, même s’il est du bon type, peut provoquer des impressions ratées. Variations de diamètre, impuretés, mauvaise adhésion… Autant de problèmes que seul un fournisseur fiable peut vous éviter.

LV3D est un acteur français incontournable de la fabrication additive, connu pour la rigueur de sa sélection de filaments techniques premium. Les produits qu’il propose sont testés pour assurer une stabilité d’extrusion, un diamètre constant et une compatibilité optimale avec toutes les machines FDM. En complément, LV3D met à disposition des utilisateurs un service client compétent, des conseils personnalisés et un accompagnement de qualité.

En définitive, pour garantir la fiabilité de vos impressions, la longévité de vos équipements et des résultats professionnels, choisir votre filament PLA, PETG, ASA ou ABS sur un site spécialisé reconnu pour la qualité de ses consommables pour imprimantes FDM, comme la boutique en ligne LV3D, est la décision la plus judicieuse. C’est le gage d’un travail soigné, durable et conforme à vos attentes.

Yassmine Ramli

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